Disons que cette journée est à l’enseigne du repos; préparation des comptes de dépenses, lavage, bilan des deux premières semaine au niveau boulot, planification des étapes à venir etc…
Car cette semaine aura été courte pour décrire Kuala Lumpur (KL). 2 jours seulement ici car une partie de l’équipe s’est retrouvé au site de la Nouvelle-Calédonie (NC), dont moi aussi. On a quitté mardi soir.
Mais assez longue pour nous permettre de sélectionner la maison qu’on va tenter de louer.
C’est en plus la maison préférée de ma douce! Un peu Feng-shui je pense avec une très belle vue.
Ici une photo d'une maison identique à la maison en question. Quand tout sera confirmé, j'ajouterai des détails.
Mais revenons à la NC.
Un aller de 15 heures totales d’avion et d’escale pour aller au site. 10000 km environ. Escale en Nouvelle Zélande à l’aller et en Australie au retour. Ne nous excitons pas ici, c’est pas nécessairement très enlevant de se taper toutes ces heures. Au début, c’est bien drôle mais quand les collègues et moi on se regarde pendant ces heures de vol, on est pas les plus rayonnants de bonheur. On rayonne de fatigue, de plis dans le visage et d’un beau teint blanc crème. Ça vous plait?
Les téléphones marchent, marchent pas.
Les courriels rentrent rarement.
Et malgré le temps qui passe en vol, ben le boulot continue à s’empiler, on nous envoie des courriels, des gens de Toronto nous appellent (13 heures de décalage), faut communiquer avec KL pour suivre les dossiers (3 heures de décalage avec la NC), et moi je tiens à parler avec Anne et les filles matin et soir…7hre am Mtl égale 20hre KL ou 23hre NC. 19hre Mtl égale 8hre KL ou 11hre NC. Faut être attentif.
La gymnastique de ces calculs fait défaut même quand on y est plongé directement, ne vous inquiétez pas!
Mais le bonhomme se plaint pas, je ne fais que raconter!
Le fait marquant de cette escapade en Nouvelle-Calédonie est certes, encore et toujours la suite du phénomène entamé le mois dernier quand Anne et moi étions venus en NC.
Ahh qu’il est beau ce regard profond avec des sourcils haussés que nos amis les français ont quand je dois m’adresser à eux.!. Genre « mais qu’est ce qu’il dit » ou bien « pardon ? ». Y a pas à dire, mon orgueil en prend pour son rhume. Après toutes ces années de travail acharné et de discipline pour dire les bons mots, avec la bonne conjuguaison etc…
Aucuns risques qu’il y ait effort de leur part en tout cas, autant oublier. C’est pas grave, je les aime quand même…
J’ai identifié comme source possible de cette situation mon ton posé et calme reconnut un peu partout dans le monde… Mais pas ici! Donc j’ai décidé de parler avec un ton plus fort, avec énergie et vigueur. Ça semble marcher en tout cas.
Au final (expression française je l’admet), imaginez ma tronche quand au moment de quitter l’Hôtel au site de construction (Kone), la demoiselle locale (Kanaq (nom des locaux originaires de Nouvelle-Calédonie)) me félicite avec une grande gentillesse et candeur : « votre français est excellent monsieur! ». C’était la cerise sur le sunday fondant de ma semaine. Mais au moins j’ai rit avec bon cœur. Imaginez, il ne me reste plus de fierté mais bon.
Faut quand même mettre en perspective qu’il y a ici des Français (des vrais), des Australiens, des Canadiens (anglais), quelques Québécois et autres. Certains ne s’expriment qu’en anglais pour la plupart et peut-être font-ils des efforts ici et là pour le français? .Bref dans le tas, j’ai un bon français. Comme on dit faut fêter!
Pour finir pour se ravir les yeux de la NC.
Tellement beau.
Heureusement, le paysage est magnifique. Les montagnes longent la route sur la route côtière.
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